Usine Harley-Davidson en Europe ?

Une usine d’assemblage Harley-Davidson en Europe a-t-elle un sens ?

L'usine en Thaïlande n'a été créée qu'en raison des tarifs douaniers punitifs, ce qui Harley-Davidson d'éviter les tarifs punitifs imposés par l'UE. Toutefois, cette solution n’était pas sûre car l’UE prévoyait déjà d’imposer des droits de douane punitifs sur ces véhicules.

La question se pose désormais de savoir si Harley-Davidson change de stratégie et envisage peut-être d'implanter une usine de production en Europe. Compte tenu des coûts de transport en constante augmentation, du manque de conteneurs et des délais de livraison effectivement trop longs, cela vaut vraiment la peine d'être envisagé. Tesla leur montre comment, la semaine dernière, leur nouvelle usine dans le Brandebourg a ouvert ses portes après une période de construction record de deux ans et ils ont certainement réfléchi à cet investissement en Allemagne.

Une usine Harley-Davidson en Allemagne est-elle réaliste ?

Harley-Davidson « Made in Germany » , ça sonne bien. Selon les informations du Harleysite, Jochen Zeitz a récemment rendu visite à Bosch, ce qui ne veut rien dire car Bosch est un fournisseur de pièces Harley-Davidson depuis longtemps. L'année dernière, Bosch a inauguré une nouvelle usine de puces à Dresde, où sont produits des semi-conducteurs pour la microélectronique. Une nouvelle tendance pourrait se développer ici, qui, outre les aspects écologiques, gagne en arguments de plus en plus forts.

La conception modulaire des nouvelles motos rend cela possible.

De nombreuses pièces peuvent être installées sur une grande variété de modèles, surtout si l’on regarde vers l’avenir. La véracité de cette évolution a déjà été affirmée lors de la présentation du Revolution Max et nous pouvons déjà le constater avec les deux versions de moteur Revolution Max. Le moteur 1250T du Sportster S a un caractère complètement différent de celui de la Pan America , beaucoup de choses sont possibles ici à l'avenir. Une conception de moteur pour de nombreux modèles différents est donc envisageable.

Ce sont les meilleures conditions pour exploiter efficacement une usine d'assemblage en Europe, peut-être pas pour tous les modèles, mais pour les séries Softail et Revolution Max, ce serait certainement intéressant.

Les modèles CVO viennent des USA et les grands modèles Grand American Touring sont beaucoup plus vendus aux USA qu'en Europe. L'assemblage final des modèles plus petits pourrait être effectué de manière rapide et flexible en Europe.

en Allemagne de l’Est ou à proximité d’une ville portuaire comme Hambourg ou Bremerhaven. Il faudrait beaucoup moins de capacité de transport, même si les coûts de main-d’œuvre sont plus élevés en Europe, la vitesse, les courtes distances et peut-être même la hausse du cours de l’action, comme on l’a vu récemment avec Tesla, marquent des points.

Les itinéraires de transport d'une semaine mobilisent beaucoup de capitaux

Mais il est difficile de dire si les gens ont de telles idées aux États-Unis, mais les coûts du fret maritime et les longs délais de transport constituent actuellement un gros problème pour la société Harley-Davidson, qui ne peut guère être résolu à long terme autrement. .

Les cycles de production sont prédéterminés, aucune production de masse n'est réalisée et si les nouveaux modèles ne doivent être livrés qu'au printemps, le laps de temps dans lequel tout doit se dérouler devient de plus en plus petit. La sécurité de la planification et le respect des délais de livraison sont aujourd’hui des points importants. En outre, l’impression toujours croissante d’une économie planifiée, dans laquelle les véhicules sont attribués plutôt que configurés par le client, n’est pas particulièrement attrayante et ne profite finalement à personne.

Ces rumeurs circulaient déjà il y a des années, lorsque la Carinthie autrichienne faisait campagne pour cette idée et que la ville de Berlin prenait le train en marche et se proposait également, mais c'était plutôt une illusion.

L'idée d'une usine d'assemblage Harley-Davidson en Europe n'est pas si mauvaise, mais aujourd'hui, cela ressemble plus à un poisson d'avril.